Départ d'autocars mis à dispo par l'UD76:
> LE HAVRE (ou Harfleur): RDV 4H45 - Départ 5H. (lieu à définir en fonction des inscrits)
> ROUEN: RDV 6H30 - Départ 6H45. Parc Expo Rouen.
INSCRIVEZ-VOUS (Nb de places limité à 55)
par mail à: ud@cgt76.fr
Dans un contexte où les entreprises s’enrichissent toujours plus, les vagues de suppressions d’emplois dans l’industrie se multiplient et impactent durement la France.
Les entreprises organisent leur délocalisation ou leur démantèlement pour leurs profits et ce sont les salarié·es qui en paient durement les frais.
Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur la situation industrielle désastreuse.
Au niveau national, les annonces scandaleuses ne cessent de pleuvoir: Michelin, Vencorex, Arcelor Mittal, Auchan, SNCF, etc...
Sur notre région normande et notre département 76, c'est AKWELL, EUROPHANE, WALOR, AUTOLIV, RENAULT, HOLOPHANE, SANOFI, EXXON MOBIL, SAVERGLASS, LEGRAND, FRET SNCF, SIEMENS, CARREFOUR, ...
Les délocalisations de nos productions vers des pays où les normes environnementales sont faibles, voire inexistantes, amplifie l’impact écologique de ces choix.
À cela s’ajoute un paradoxe, les productions exportées à l’étranger reviendront manufacturées dans notre pays, alourdissant encore plus le bilan carbone de la délocalisation. La souveraineté de notre pays est, quant à elle, menacée.
Face à cela, l’État et l'Europe, tous deux bien ancrées dans leur dogme libéral, aggravent la situation. L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui, sans contrepartie, licencient et délocalisent.
Le gouvernement, l'Europe libérale et le patronat n’ont de cesse de brandir la menace de la dette publique, préfigurant une potentielle crise, invoquant un contexte économique difficile pour nous faire accepter l’inacceptable.
Tous les arguments sont bons pour justifier les destructions d’emploi dans tous les secteurs.
Ce sont surtout les grands groupes, tous secteurs confondus, qui sont les plus grands fossoyeurs d’emplois, alors même qu’ils empochent des aides publiques exponentielles et indécentes.
Ils augmentent leurs marges, leurs dividendes, et licencient grâce à nos impôts !
Cette arnaque sociale, ce modèle économique choisi et entretenu par la classe dominante n’apporte que désastre social et économique.
Ainsi, le 5 février, la Commission Européenne sur l'industrie se réunit pour établir les directives sur la future politique européenne sur le sujet, actant par dogme une transition écologique qui ne cherche qu'à préserver le Capital des plus riches, enfonçant toujours un peuplus das la précarité les Peuples d'Europe....
Des choix progressistes sont pourtant possibles et nous devons les imposer, et pour cela nous devons nous mobiliser massivement.
La CGT porte d'ailleurs 6 revendications immédiates :
-
Un moratoire sur les licenciements
-
Un plan national de maintien et de relocalisation des outils et emplois industriels, avec un Etat pilote.
-
La conditionnalité des aides publiques au service de l'arrêt de la casse industrielle
-
Le retour à un tarif règlementé de l'électricité et du gaz
-
Un plan d'urgence d'investissement productif avec la création d'un pôle public financier
-
L'organisation d'Assises de l'Industrie.
La CGT appelle donc l’ensemble des salarié.e.s à se rassembler nombreuses et nombreux pour les gagner, devant la Commission européenne à Bruxelles, le Mercredi 5 Février 2025 !