19 Juin - Soirée débat: "la barbarie numérique" - livre de Fabien Lebrun


ATTAC Rouen a invité Fabien Lebrun à venir parler de son livre "la barbarie numérique". Il sera à Rouen le jeudi 19 juin à 18h00 à la MJC St Sever.


Plusieurs associations, organisations ont apporté leur soutien et participation : ATTAC, MAN, Coalition Climat Rouen, FSU, Confédération paysanne, CCFD Terre solidaire, Les Amis de la Terre, AFPS, Alternatiba et la CGT 76.

Avec « Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté » aux éditions L’Echappée, Fabien Lebrun explique les dessous de notre monde numérique qui a des conséquences terribles dans les pays qui fournissent les métaux technologiques.

Il y a les guerres qui occupent le devant de la scène en Ukraine, à Gaza ou au Sud Liban. Il y a toutes ces guerres, en cours ou dont les braises restent vives, et dont on parle moins : du Yémen à l’Éthiopie, du Myanmar à la Syrie en passant par l’Afghanistan. Et puis il y a les guerres souterraines, méconnues et qui pourtant nous concernent, comme celles pour l’extraction des minerais sans lesquels nos smartphones, nos ordinateurs, nos voitures électriques ne fonctionneraient pas.

C’est à ces guerres-là que s’intéresse le sociologue Fabien Lebrun qui publie aux excellentes éditions L’échappée « Barbarie numérique. Une autre histoire du monde connecté », une enquête-choc qui ébranle nos certitudes sur le progrès numérique en s’intéressant à la guerre des métaux technologique en République démocratique du Congo.

Exit les discours dithyrambiques sur la révolution numérique, l’auteur nous plonge dans les entrailles d’un système dont la violence sociale et environnementale n’a d’égal que notre dépendance collective. Dès les premières pages, le ton est donné. Fabien Lebrun démonte méthodiquement le mythe d’une technologie « propre » et « dématérialisée ». Derrière nos écrans rutilants se cache une réalité brutale : exploitation minière (cobalt, coltan…), pollution massive, conditions de travail déshumanisantes. Le constat est implacable : notre soif insatiable de connexion numérique engendre une nouvelle forme de barbarie moderne.